Depuis toujours...
Depuis aussi loin que je m'en souvienne, même si à l'époque je n'avais pas de mots pour l'expliquer, je me sens faire partie d'un mouvement, l'évolution de la conscience, l'ouverture du cœur et l'authenticité.
Je n'avais jamais imaginé avoir un métier qui collerait avec mes valeurs, alors j'entrepris de voyager puisque je n'avais aucune idée de ma place dans ce monde de l'entreprise.
7 ans de voyages plus loin où en chemin, j'ai rencontré la Sophrologie, je me suis trouvée face à un nouveau défi : reprendre mes études ? Le monde à l'envers quoi !
7 ans d'études plus loin, je suis Sophrologue.
Pourquoi être sophrologue ?
. J'avais l'impression de pratiquer quelque chose qui coulait déjà dans mes veines, c'était complètement naturel pour moi. Je me souviens d'ailleurs, enfant, faire fermer les yeux à mon frère et le faire voyager en lui. Quand quelqu'un souffrait, je savais que la plupart des réponses étaient dans cette personne, pas à l'extérieur, il fallait juste apprendre comment s'écouter parler de l’intérieur.
. C'est une pratique où l'on bouge : la relaxation dynamique. Ce n'est pas contemplatif, même si il y a des passages d'intégration et autres.
. C'est un travail sur la conscience, et pour moi c'est bien une chose fondamentale : la sophrologie consiste dans un premier temps à permettre à la conscience de prendre conscience d'elle-même ! Et même si ça en a pas l'air, non seulement c'est un vaste programme mais cette découverte est bien l'un des plus beau cadeau de la vie.
. C'est un travail sur le corps, l'intégration du schéma corporel. En découle normalement un amour pour nous même ou une reconnaissance de cette perfection qui est notre corps. Prétentieuse me direz-vous, et bien parlons-en :
. En sophrologie on se réapproprie le mot « Je » on parle en son nom, on parle de soi et seulement de soi et, plus important que tout à mes yeux, on parle de notre ressenti ! A partir de ce moment là le prochain pas n'est plus très loin, celui qui consiste à :
. Apprendre à écouter ce qui se passe en nous, à être à l'écoute de nos besoins, de nos envies et découvrir ou re découvrir « qui je suis vraiment ». Le but de tout cela étant de :
. Se connaître si bien qu'on comprend ce qui va et ce qui ne va pas, et tout doucement emprunter le chemin vers la joie de vivre, la libération des tension, le réel lâcher prise !
. C'est une pratique qui se garde, au fur et à mesure, elle s'incorpore à notre style et rythme de vie. Nous l'intégrons à notre quotidien.
. C'est simple, c'est aussi simple que de respirer ! Et je pense profondément que nous devrions apprendre cela dès la maternelle.
Je pourrais écrire un livre … donc je vais m'arrêter là :-)
Le soyo
A mon retour en France je rencontre Agnès Rivas (Prof de yoga) s'incarne alors une amitié profonde et solide.... 16 ans déjà !
Moi qui n'avais jamais accroché avec le Yoga, me voilà sous le charme de la douceur d'Agnès, son savoir-faire qui respecte les limites de chacun, le rythme de son cours et son humour... Je découvre que le yoga peut aussi être fun ! Agnès, de son côté découvre la sophrologie avec moi. De nos moments de détente, en prises de consciences, de nos fous rires à notre complémentarité, né
le SoYo
Le SoYo : So pour Sophrologie et Yo pour Yoga.
Nous décidons de ne pas mélanger nos savoir-faire, pour ne pas dénaturer nos pratiques ! Nous décidons de les unir en un même cours en respectant l'approche et la profondeur de chacune des méthodes et partons du principe que nous serrons toujours deux animatrices afin de bien démarquer, encore une fois les pratiques qui sont et resteront différentes.
Nous créons alors notre séance idéale : un début en sophrologie, suivi d'une séance de yoga et, en fin de séance, de la sophrologie.
Nous avons assemblé les exercices avec pertinence d'une méthode à l'autre et un fil conducteur guide les élèves du début à la fin. Voire souvent d'une séance à une autre avec des programmes thématiques sur une durée d'un mois.
Le changement de « prof » qui est aussi un élève pendant la moitié du cours, donne une ambiance particulière. Cela rappelle qu'en SoYo nous ne sommes pas dans un rapport de maître à élève mais bien d'être à être. Ce que nous faisons est sérieux,
mais ne nous prenons pas trop au sérieux ! ;-)